Cherï High School
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.


Vous êtes fans de manga ? Et bien, vous allez être servis ! Ici, nous créerons notre propre histoire.
 
AccueilAccueil  GalerieGalerie  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment : -20%
Ecran PC GIGABYTE 28″ LED M28U 4K ( IPS, 1 ms, ...
Voir le deal
399 €

 

 Détente Mystique

Aller en bas 
2 participants
AuteurMessage
Hyuga Yamane
Correcteur - I'm Sexy and You Know it
Hyuga Yamane


Messages : 74
Date d'inscription : 18/02/2012
Age : 103
Localisation : Dreamland.

Carte d'identité
Âge: 91 ans
Race: Vampire
Club:

Détente Mystique Empty
MessageSujet: Détente Mystique   Détente Mystique EmptyMar 13 Mar - 18:29

Tic, tac, tic, tac...

Tel était le bruit de mon horloge qui me réveilla gentiment de mon ennuyeux sommeil. Ouais gentiment, tu parles. C'était un vrai tintamarre, presque autant que le concert que donnaient les pathétiques gouttes d'eau qui larguaient le robinet pour se permettre, sans conviction, de glisser dans l'évier à sec depuis un bon moment.
Gloup, gloup, gloup...*1

Quelle pénible atmosphère a le matin. Ton ventre gargouille bruyamment, il demande qu'on le nourrisse, presque en suppliant. Mais ton lit t'attache tenacement à lui sans que tu puisses y faire quelque chose, il t'aime beaucoup trop pour te laisser lui filé entre les draps. Tes pauvres paupières, effrayées des moindres faisceaux de lumières, se referment aussitôt lorsque tu oses les ouvrir. Tes merveilleux rêves t'enchaînent à eux sans te demander ton simple avis. Ils t'enferment dans une cage, sur un territoire totalement inconnu, sans que tu puisses déployer tes ailes pour retrouver ton chemin. Frêle comme tu es, tu risques de t'endormir et t'écraser dans ton bol de céréales dès la première bouchée. Le matin, la prison des rêves. En plus, c'est Lundi. Lundi. Une journée complètement chiante. La chance se cache de tout bord, tous côtés, elle ferait n'importe quoi pour bien éviter de nous rencontrer. Elle nous fait un bien joli tour en se cachant derrière sa précieuse, sa si chère sœur, la malchance. Elle aussi, semble terriblement de mauvaise humeur le Lundi. Lundi, fatidique journée qu'es-tu. Je te déteste.

Une "chance" que j'aime mon job. Mon boulot, c'est mon dernier refuge où je peux me cacher durant la terrible tempête du Lundi. L'air au travail semble meilleur que n'importe où sur terre, surtout la première triste journée de la semaine si peu généreuse en congé. En plus, aujourd'hui, je commence à discuter de la partie de l'histoire que j'aime le plus aux élèves de Première, l'Antiquité. Quelle merveilleuse partie de l'histoire. Tous ce que les élèves pensent quand je leur dit ''Antiquité'', c'est Leonardo Da Vinci. Il ne fait même pas partie de l'Antiquité mais de la Renaissance...Ils ne connaissent rien, ils sont pitoyables. Je n'aurais jamais une brève discussion avec un élève. Mais je n'en veux pas non plus.

Mais finalement, la journée s'annonce plutôt plaisante. Excitante même.

Mon corps élancé se baladait entre les draps éparpillés sur le lit, jusqu'à ce que mes pieds atteignent péniblement le sol glacé. Je fis quelques étirements pour réchauffer mon corps qui se jette toutes les nuits dans le torrent d'images qui le surmène chaque fois, puis mes pieds vinrent frôler le seuil de la salle de bain, où une douche propre m'attendait patiemment. Elle, elle n'allait pas m'emprisonné, au contraire, une douche est cent fois meilleur qu'un pathétique réveil matin. J'enlevais doucement mon habit de nuit pour le laissé négligemment tombé par terre comme une vieille serviette sale qu'on ne se sert plus. Je suis entré dans la douche machinalement, en repensant à mon discours sur Jules César, à ses grandes phrases qui sont encore bien en vie de nos jours. J'admire tant ce qu'il est en tant que tel. Son destin fut tragique; tué des propres mains de son fils, dans un escalier, autour de tant de gens.

L'eau chaude coulait à flots sur moi, je me lavais mécaniquement, j'étais dans ma douche, oui, mais ailleurs dans ma tête. Jules César, ton nom sort de toutes les bouches des gens d'aujourd'hui, ils se demandent pourquoi es-tu si connu, mais ils ne prennent pas la peine de chercher dans de vulgaires bouquins qui expliquent guère ce que tu étais vraiment. Même moi, je ne sais pas grand-chose sur toi, je n'ai pas vécu à la même époque que toi, mais tu me fascine et je suis sûr que tu me ressemblais. Et je finirais sûrement comme toi, tué par quelqu'un que tu croyais connaître, dans des escaliers.

J'ai arrêté sèchement l'eau, le robinet de douche s'est immédiatement arrêté de pleurer à flots. Je frôlais à peine le sol des pieds, flambant nu. J'ai franchis le seuil de ma funèbre chambre, on aurait dit une cérémonie d’enterrement. Ma main s'est baladé dans mon sombre garde-robe, elle a agrippé en chemin un simple chandail gris et un de mes vieilles paires de jean troué. Je les ai enfilés rapidement, sans penser à quoi je ressemblais. J'ai rassemblé mes papiers dans ma triste valise usée, j'ai agrippé de l'autre main un manteau à la sortie puis la maison reprit son calme habituel.

****


Les feuilles de toutes sortes de couleur me renverseraient toujours lorsque je viens ici. Les grands sapins imposants de leur taille dansent au rythme du vent, on aurait presque imaginé qu’ils ont suivis ardument une chorégraphie pour nous donner un tel spectacle. Les feuilles mortes tourbillonnent sans arrêt au gré du vent rebelle. Des petits animaux courent dans tous les sens possibles pour tenter en vain d’échapper aux prédateurs plus qu’affamés. Le bruissement du tapis de feuilles craquant sous mes pieds. Les nombreux chants d’oisillons sonnent comme une symphonie à mes oreilles. Le vent s’amuse à souffler sous mes cheveux pour les faire virevolter à merveille. L’air fraie de la nature remplit mes poumons de bonheur.
Dès que tu rentres dans la Forêt des merveilles, le vent t’emporte dans un autre monde avec une vivacité hors du commun. La faune te chante puissamment aux oreilles avec leurs voix d’or. Les feuilles remplissent ton champ de vision de couleurs vivaces. Le vent t’accompagne main dans la main durant ta longue marche dans ce pays aux multiples merveilles. Les énormes sapins bercent la forêt de leurs mouvements lent mais gracieux.
Je viens toujours me détendre une heure avant le travail, ici. Personne vient perturber ma détente ici. Personne.

Je me suis assis sur un gros rocher grisâtre, où je m'assois comme d'habitude. J'ai profondément inspiré cet air pure qui purge l'air renfermé de chez moi. J'ai expiré. Mes vieilles paupières se sont close dans l'opportunité de m'envoler loin d'ici. Pour toujours peut-être?

Lorsque mes yeux se sont ouvert, j'ai regardé à ma gauche et un élève je crois, était assis en tailleur.
Je l'ai tout suite reconnu, avec sa grosse touffe de cheveux ébènes...

1 : Bruit des gouttelettes qui tombent dans l'évier.
Revenir en haut Aller en bas
Hayuu
Admin - I'm Gonna eat You
Hayuu


Messages : 106
Date d'inscription : 18/02/2012
Age : 28
Localisation : Beyond the Limits.

Carte d'identité
Âge: 16 ans
Race: Humain_Assassin
Club: ...

Détente Mystique Empty
MessageSujet: Re: Détente Mystique   Détente Mystique EmptyMer 14 Mar - 21:07

Humains... C'est un mot lugubre que l'on peut chercher dans les dictionnaires, sur de petits sujets à l'ordinateur, sur les douces et fines pages de ces livres d'informations que l'on retrouve dans les majestueuses librairies... J'ai beau chercher partout en plissant mes grands yeux noirs, j'ai beau faire de millions de puissantes recherches, je ne comprends toujours par l'étrange race qui m'entoure chaque jours. En compensation de mes longues recherches, je ne reçois que de souffrances à mon crâne. Peut-être que cet exponentiation humaine ne s’apprend que naturellement, avec le précieux temps qui nous ai donné. Pourquoi gaspiller une partie de notre vie à essayer de comprendre quelque chose qui ne prête même aucune pénible attention à ton égard? Passer tout ce temps à réfléchir, surtout dans la position d’où je suis en ce moment, fait passer le temps plus rapidement.

Le réveille-matin de mes colocataires sonna en vitesse, illuminant toute la grande chambre vide numéro 5 du dortoir des nombreux garçons de ce fantastique lycée. Ou plutôt, devrais-je dire, de cette école. Depuis que je suis dans cet abondant pays qui est le Japon, il faut toujours que je change mes régulières habitudes de vie Anglaises. Tout ici est si différent; prendre le thé aux petites heures du matin, manger les collations sucrées que préparent les majordomes au début de la pénombre de la nuit, l'accès aux petites collines vertes qu'on aime bien s'étendre au crépuscule en finissant l'épuisable travail de la journée... Six interminables minutes sont passées depuis le tintement de la sonnerie et mes chers colocataires paresseux ne sont pas encore réveillés. Comme à chaque douce matinée, je dois me lever de mes confortables couvertures de couleur noir corbeau, comme mes indémêlables cheveux rebelles, pour aller les secouer un peu. Bien sur, ils me grognèrent dessus en me disant qu'il est trop tôt. Mon œil, ouais! Quand je calcule, ils prennent au moins une heure à se préparer pour sortir vers la lumière du jour... Et comme ils avaient rendez-vous aujourd'hui au festif parc d'attraction ce matin avant d'aller en cours, il faut que je les réveille d’au moins deux heures et demie avant les cours. Je ne sais pas pourquoi ils insistent tant à aller à la foire au lever du soleil et je ne veux pas le savoir non plus car ce ne sont pas nécessairement mes affaires, donc je ne mets pas mon nez dedans...

Et une heure passe dans mes multitudes de rêveries aussi puériles les unes que les autres. Mes colocataires, habillés et heureux, partirent en me disant au revoir. Je les écouta à peine, trop concentré sur grisantes options du temps libre avant les classes. Comme à chaque bons moments de détente, je décida de sortir prendre l'air frais du petit début d'un lundi matin. Je me rassis sur mon lit, mes pieds se frottant aux couvertures de soie. Une sensation agréable m'ébranla quand j’aperçus à ma droite un petit corps fragile en plein élan. J'ai l'habitude, avant de sortir dehors, de regarder par la fenêtre pour écouter la douce mélodie des gazouillis d'oiseaux. Les reflets de lumières éblouissants de l'aurore réchauffent les rebords glaciaux de la petite ouverture rectangulaire près de mon lit. Puis, je commença à marcher sur le tapis frais de notre chambre. Quelques fois, j'ai de petites particules de tapis coincées entre mes orteils... Un autre désavantage d'être nus pieds.

[ ... ]

Naturellement, je n'étais pas passé inaperçu dans le hall, le cliquetis de mes deux ordinateurs dans mon sac à bandoulière et le tintement du frottement de mes couteaux contre mes poignards devait attirer la curiosité des autres montant les escaliers ou de ceux qui les descendaient. Dans les couloirs, tout comme dans les escaliers, les pas qui se font entendre sont tous synchronisés aux mouvements des bras qui valsent en pleine folie et qui, des fois, se cognent contre d'autres. Mes yeux regardant de tous les sens en apprennent plus sur les pouvoirs des autres élèves réguliers. Que ce soit des personnes dont le pouvoir est de contrôler l'eau, le puissant vent, de manipuler les splendides arbres du monde ou autres, tous se demandent quel pouvoir ont les individus près d'eux. Le danger règne partout: quelqu'un pourrait, sans le faire exprès, blesser un étudiant... Et le bureau du proviseur est quelque peu accueillant.

Il ne me restait que quelques marches à gravir avant d'arriver au secrétariat, là où se trouve l'entrée principale de l'école. Je compta soigneusement le nombre de rectangles de pierres qu’ils me restaient à franchir: 8... 7... 6... Puis, un impoli me poussa, sans se retourner ni s'excuser, il partit devant. Entre temps, mon sac s'était ouvert. Mes fines lames de couteaux et mes poignards se reflétèrent le soleil sur les fragiles yeux de quelques élèves qui passaient par la. Mes yeux fermés par le choc, j'entendis des murmures de jeunes ignorants qui se demandaient si on avait le droit d'armes à l'école... Bien sur que non! Et c'est justement pour cette importante raison que mes précieuses lames devaient rester dans mon sac. Je mis ma main sur le plancher de bois gelé, puis me releva aussitôt. Une ambiance de mort rôdait ici. Tous les regards curieux étaient fixés sur ma tronche. Je leva ma main vers mes armes blanches, puis les fis télékinésiés directement dans mon sac à bandoulière. Je releva ma tête et la tourna d'un coup sec vers un petit groupe qui me regardais. J'ouvris promptement mes yeux en découvrant un regard qui signifiait : Un problème? Le petit troupeau s'en alla aussitôt... Ouais, bon débarra! Mon souffle était puissant. Mes respirations, constantes. Je m'approcha de la majestueuse porte principale. Elle était glacée. Mes pas refirent un léger rythme sur le plancher de bois franc. Je fixa la porte de mes yeux brillant. Et, poussant ses palmes, je parti, m'engouffrant vers un monde nouveau...

[ ... ]

Du calme, c'est ce dont j'ai besoin. Toujours nu pied, je m'enfuya pleine vitesse dans cet endroit magique. Sur le chemin, je bouscula deux ou trois petites créatures décomposée par le sang. Autour de moi, les grands sapins dansent dans une tempête de feuilles de couleurs imposantes. Le rouge passion m'entoure de partout : le sang de pauvres petits animaux étendus sur le sol d'une chaleur infecte, l’écœurant liquide sortant de la bouche de certains vampires passant de ce côté, les feuilles qui tombent vaguement sur le sol en faisant de dizaines de prouesses... Une reposante randonnée s'imposait entre moi et mon arbre préféré. Le seul Séquoias de la forêt des merveilles. La seule plante qui fait tomber des feuilles Noires corbeaux par milliers...

Je laissa tomber mon lourd corps sur le sol moelleux, aux pied de ces racines. Rien de plus relaxant que de s'écraser sans dire un mot, de n'entendre que le bruit sauvage de la nature et les gazouillis des oiseaux multicolores survolant terres et mers. Une triste mélodie s'illumina dans ma tête: mon passé, mon présent, mon futur... Je ferma doucement mes yeux et pressa lentement mon chandail dans ma main droite. Avec ma main gauche, je plaça un peu mes cheveux rebelles sur ma tête, avant de la déposer sur le sol humide. Ça sent tellement bon ici, je pourrais rester dans cette position des heures durant. L'odeur des fraises et de la lavande envahissante emplissa mon nez, et c'est ainsi que je ferma tranquillement et lentement mes yeux...

Ouais. Je ferma tranquillement mes yeux pour les rouvrir aussitôt. Une présence à côté de moi se fit moins subtile. La personne sortis de l'ombre. Elle avança tranquillement vers ce qui semble être un rocher. Un homme, notre prof de Géographie et Histoire pour être exact, s'assis sur la roche grise aux reflets étincelants. Il me jeta un court regard, sur mes cheveux. Qu'est-ce qu'ils ont mes cheveux? Je les trouve assez bien comme ça, moi. Tant pis. L'opinion des autres n'importe peu à mon égard. Je lui jeta une bref attention avant de détourner mon regard. Mon corps se mis à chauffer naturellement, ma respiration devint plus courte chaque minutes...


Que me veut-il?
Revenir en haut Aller en bas
 
Détente Mystique
Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Cherï High School :: Là où l'histoire se poursuit :: La forêt des merveilles-
Sauter vers: