Planté dans le hall.

En plein milieux d’un hall bondé, Tori se tenait dans un coin sans parler, ni même bougé. Elle était arrivé ici perdu sans souvenirs enfin heureusement qu’elle apprenait vite car elle put réapprendre très vite à parler, à écrire, compter et tout tralala pour être une nouvelle a la moyenne plutôt bonne mais pas extraordinaire. Bon, cela n’expliquait pas vraiment se qu’elle fait planter dans un hall mais cela résume ce qu’elle fait dans cette ville et cette école. La jeune fille regarde les gens passé, entend des bouts de phrase. Dans ces mains une pochette souffre en silence sous la pression de doigt de Tori un peu trop stressé à cause du monde. Certaine personne la regardent la dévisagent et repartent. Mais pourquoi, la dévisagé ? A cause de son cache-œil ou du fait qu’elle est l’air d’être le genre de fille à chercher la bagarre se qui n’est pas tout à fait faux. De son unique œil, elle roula des yeux, aller savoir pourquoi mais elle sentait bien que cette année serait une année difficile. Franchement, elle aurait préférer continuer à travaillé aux lieux d’aller à l’école. Quoi que ici, elle pouvait pratiquer du sport et cela lui ;plaisait beaucoup.

Ayame était seule dans le hall de la nouvelle école où ses parents l'avaient envoyés. Sa première école, en fait. Elle était adossée à un mur, la tête basse, des écouteurs à ses oreilles. Tout porterait à croire qu'elle écoutait de la musique... Mais non. En fait, elle entendait les voix arrogantes qui se battaient dans son corps depuis toujours. Mais Ayame préférait se dire que c'était une chanson ; c'était son moyen à elle de ne pas devenir folle - ou au moins plus qu'elle ne l'était déjà.
Dans ce lycée, toutes les personnes qui passaient semblaient se connaitre, sauf Ayame et une autre fille. La jeune adolescente fronça les sourcils ; était-elle elle aussi une nouvelle ? Bien décidée à le savoir, elle s'approcha subrepticement de la fille aux oreilles de chats. Elle ne sourit pas, s'efforçant de garder un visage neutre face aux injures que portait Nuit (l'esprit tordu et pervers) à Marguerite (l'esprit sadique et rationnel) - Ayame, depuis sa tendre enfance, s'était amusé à leur donner des noms.

- Bonjour. J'ai vu que tu étais toute seule toi aussi ; cela signifie-t-il que tu est une nouvelle ? demanda Ayame.

Instantanément, Nuit bourdonna, et Ayame grimaça. Nuit voulait prendre contrôle d'elle, et déjà lui insufflait mille façon de violer la fille. Mais Marguerite intervint et indiqua que la fille devant Ayame n'avait pas l'air commode, et que vu son cache-oeil, elle savait se battre.

Tori leva les yeux vers la personne qui lui avait adresse la parole. Ses sens se mirent en actions et détailla rapidement la jeune fille qui comme toute les personne ici avait une odeur de tout sauf de personne classique.
-Bonjours. Répondit-elle froide.
La jeune fille n’était pas insociable juste légèrement farouche devant les inconnus. Elle se força à avoir un ton un peu plus aimable mais cela ne changea pas grand-chose.
-En effet, je suis nouvelle ici.
Umi n’avait pas trop bougé, en faite seule s’est muscle était tendu à se rompre près à faire face à un danger. Cela n’était pas très logique si la personne voulait l’attaquer, il aurait d’abord fallut qu’elle frappe et ensuite qu’elle parle. Le visage de Tori était calme, seule son œil vert pouvait montrer ses sentiments et encore là, il ne montrait rien du tout. Dans un coin de sa tête, elle se rappela des conseils donner par son ex-patronne pour qu’elle se face des amis. Mais là franchement, c’était mal partit.

Ayame fut surprise de voir un oeil vert, dénué de toute expression dans le visage de la fille en face d'elle. Elle semblait... inerte. Mais lorsqu'elle parla, Ayame sentit une assurance et une détermination qui émanaient d'elle. Elle acquiesça sur son statut, tandis que Ayame vit les muscles de ses bras se crisper. Instantanément, Nuit lui souffla que c'était une bonne et menue fille à violer. Qu'elle n'allait jamais se laisser faire, et que c'était toujours un défi de plus. Marguerite soupira bruyamment, en déclarant que son opposé ne connaissait strictement rien aux filles. Mais Nuit s'énerva, et leur forces conjuguées ébranla la fragile Ayame qui dût fermer les yeux un court instant.
Une migraine pointait, aussi dût-elle s'appuyer contre le mur où était reposée la nouvelle. Elle grimaça, avant de dire :

- Je suis désolée... Je... Je n'arrive pas... Ils se battent si fort...

Et soudainement, les deux esprits se retirèrent. C'était toujours comme ça ; dès qu'ils dépensaient trop d'énergie, ils devaient se reposer. Heureusement, leurs siestes pouvaient durer une semaine. Ayame releva sa tête, un grand sourire au visage. Elle tendit sa frêle main, tout en se présentant :

- Je me nomme Ayame Miura. Et tu es...?

Maintenant que la tempête était passée, Ayame se sentait mieux.

Entre le moment où Tori parla et celui où la jeune fille parla de nouveau un petit instant c’était écouler. La jeune fille sursauta quand son interlocutrice vient s’appuyer sur le mur où elle était. Instantanément elle se décala, ses muscles se contractèrent près à se rompre mais elle avait gardé une main sous la jeune fille près à la rattrapé si elle tombait. C’était son ancienne employeur qui lui avait apprit ce quelle appelait la technique « Je ne désaxe pas la tête de la première personne qui s’avachie près de moi. ». Tori attendit donc que la tempête soit passée, la jeune fille à côté d’elle gémissait qu’elle était désolé mais qu’ils se battaient trop fort. La jeune fille ne chercha pas à savoir qui étaient ses « Ils », non elle ferma juste les yeux pour se calmer. Quand la personne avec qui, elle était entrain de parler eu finit sa « crise », elle se concentra sur Tori de nouveau. Elle se présenta et demanda ensuite son nom à Tori qui après avoir hésité le donna.
-Tori. Je m’appelle Tori Umi. … Tu va mieux, tu ne veux pas que je t’emmène à l’infirmerie ? Demanda la jeune fille un peu hésitante derrière son regarde sure.

Ayame, la main toujours tendue, fut surprise que la dénommée "Tori" ne la lui serre pas. Ayame regarda sa main, se demandant qu'avait-elle ; n'était-ce pas ainsi que l'on saluait les gens ? Mais Tori ne sembla pas s'en formaliser, et lui demanda si elle ne voulait pas l'emmener à l'infirmerie. Ayame perdit un peu son sourire, tandis qu'un grondement émana du plus profond de son être. Hum. Ces esprits n'étaient pas franchement chauds pour se faire examiner... Ayame sourit, gênée, et répondit :

- Non, je pense que ça peut aller ! Je vais effectivement mieux, aussi je m'excuse de mon comportement d'il y a deux minutes...

Ayame arrangea ses cheveux roux qui lui tombaient sur le visage, fut surprise de constater que Tori semblait toujours aussi crispée qu'avant. C'était une véritable guerrière, il n'y avait pas de doutes là-dessus !

Tori fixa la jeune fille soupçonneuse quand elle lui dit qu’elle ne voulait pas aller à l’infirmerie. Si cela ne tenait qu’à la demoiselle, elle lui aurait donné un coup de poing dans l’abdomen pour l’ « endormir » et l’aurait porté à l’infirmerie. Sauf que là, la jeune fille était en société donc elle allait se tenir à carreaux déjà qu’elle ne lui avait pas serré la main par vigilance. Oui, Tori avait remarque que Ayame n’avait pas apprécié mais bon. Elle s’excusa encore une fois pour son étrange comportement, Tori roula de son unique œil, prit une grande inspiration et se décontracta. Franchement, la jeune fille avait beau être plus grande qu’elle, elle semblait si fragile à briser enfin bon, Tori semblait aussi de loin simple à briser alors que c’était faux. Quand on y pense la seule chose dont elle se souvient bien c’est les mouvements de combat.
-MMM… Et t’es de quel classe ? demanda Tori par politesse mais son ton froid et tranchant n’était pas super.

Ayame fut surprise de constater que Tori semblait se décontracter, et semblait un peu agacée par ses manières. Ayame rougit, et baissa la tête, mais la releva aussitôt lorsque la guerrière lui demanda dans quelle classe elle était. La belle rousse lui répondit :

- En première Enrichie ! Et toi ?

L'adolescente était contente de pouvoir discuter avec quelqu'un, sans avoir à supporter les disputes des deux esprits qui l'habitaient. Pour encourager Tori à lui répondre, Ayamae sourit joyeusement.

La jeune fille lui répondit, qu’elle était en première enrichit puis lui retourna la question. Avec un grand sourire, elle encouragea Tori a répondre, celle-ci laissa échapper un rire très petit et peu sonore avant de répondre avec un ton légèrement plus amical.
-Je suis en première régulière. Dit-elle.
Tori était certes très intelligente, elle avait quand même du réapprendre toute une scolarité jusqu’en première en quelques mois donc il était évident que ces notes allait être bonne mais pas génial. De plus, Tori n’aimait pas trop laisser voir son intelligence. Elle trouvait que le rôle de fille froide et bagarreuse lui saillait à merveille alors pourquoi changer. Un petit sourire flotta sur ses lèvres, elle était complètement calme. Mais ne tenter pas de l’attaquer, elle réagirait bien assez vite pour ne pas se prendre le coup entièrement.
-Les Enrichie, c’est des espèces de génie, non ?

» Bienvenue dans la chambre numéro 4.